Elisabeth Bridenne, une centenaire du XIXe très médiatisée !
Il y a quelques jours, Elisabeth Bridenne faisait l’objet d’une « fiche centenaire » sur mon site. Aujourd’hui, avec l’aide de @sudiste78 qui m’a permis de tester durant un mois Geneanet « Premium », je suis en mesure de vous en dire un peu plus sur cette matelote centenaire !
Petit rappel, Elisabeth est décédée à Berck (62), en 1899, à l’âge de 101 ans.
Alors que pour les autres centenaires je n’ai aucun retour, en inscrivant son nom dans le moteur de recherche de la bibliothèque, je suis tombé sur un nombre important d’échos. Huit résultats, huit articles de presse, relatent l’âge avancé de cette femme du XIXe siècle.
Les 2 et 3 mars 1898, la presse nationale reprend en masse une brève de l’Avenir d’Arras du 1er mars 1898, contant en quelques mots la vie d’une nouvelle centenaire à Berck.
Entre deux nouvelles, les journaux La Justice, Le Rappel, Le XIXe siècle et La Lanterne glissent ainsi, à quelques mots près, cette petite anecdote régionale :
Sous un autre arrangement, les journaux Le Matin et La Presse reprennent l’information en ajoutant le décès d’une autre centenaire, Jeanne Seailles, et en commentant les ravages de la grippe :
C’est également sous cet angle que le quotidien régional Le Stéphanois aborde le sujet :
Un an plus tard, le 1er mars 1899, notre chère Mme Bridenne s’éteint. Cette nouvelle ne sera pas autant relayée par la presse parisienne, seul le journal Le Figaro en fera mention, dans sa rubrique « Deuil » (avec une erreur sur l’âge de la défunte). Elisabeth se retrouve ainsi aux côtés d’un journaliste, du maire de Tours, d’une comtesse ou encore d’un contre-amiral.
La plupart de ces articles sont disponibles sur Gallica, et c’est sur ce site que j’ai découvert Le Vieux Berck, un ouvrage de L. Duplais, dans lequel trois pages sont entièrement consacrées à Elisabeth Bridenne. On y trouve tout particulièrement un dessin intitulé « La Centenaire ». Mais est-ce bien « notre » centenaire ?
En troisième page, l’auteur raconte l’histoire d’une mère, d’une femme et d’une religieuse. La biographie est belle, trop belle, et ressemble davantage à une fabulation de l’auteur, pour créer le mythe autour de l’histoire de Berck… N’ayez crainte, je vous libère de mon interprétation et vous laisse le soin de découvrir le récit: