Des signatures pour un nom : 6 générations à la loupe

Des signatures pour un nom : 6 générations à la loupe

Pour ce nouvel article, j’ai décidé d’étudier mon patronyme en observant les signatures. Ce sont les articles d’@EliseGenealogie et @aliensh qui m’ont inspiré.

Mon nom : aujourd’hui & hier

Mon nom s’écrit « Mêlé », c’est sous ce patronyme que je suis né, que je me suis marié et c’est ainsi que se nomment mes deux enfants depuis quelques années…

Mais avec le temps et les recherches, au sein des registres, l’accent change ou disparait, un « l » s’ajoute et parfois un « z » termine le nom.

Pour donner plus de lisibilité à mes interrogations, j’ai donc décidé de faire une étude des signatures depuis mon SOSA 256 : Pierre MELEZ. J’ai ainsi sélectionné tous ses descendants capables de signer sous ce nom, sur 5 générations 100% marnaises !

Les 50 descendants de Pierre Mêlez

Finalement, la variabilité du nom est moins marquée dans les signatures que dans les registres. Seules trois formes d’écriture apparaissent : Mêlé, Mélé et Mêlez.

Je remarque que les signatures sont pour la plupart soignées et que dès la troisième génération, tous les descendants sont capables de signer, quelque soit leur profession et leur sexe. Est-ce exceptionnel ou tout à fait normal pour l’époque ?

Quelle est la part des Français en capacité de signer au XIXe siècle ?

A partir des données historiques de la SGF (Statistique générale de la France), sur le site de l’Insee, j’essaie de me faire une idée de la part des Français capables de signer. J’ai ainsi pu réaliser ce graphique présentant la part des conjoints signant lors de leur mariage, au cours du XIXe siècle, en France et dans la Marne.

J’ai été assez surpris de voir une telle différence inter-départementale. La Marne est très bonne élève et les valeurs atteintes à la fin du XVIIIe siècle pour ce département sont celles retrouvées après 1850 au niveau national.

Longtemps abandonnées de mes recherches généalogiques, les signatures vont devenir rapidement incontournables. En définitive, elles sont souvent la seule « trace directe » d’un ancêtre…

Le sujet de mon prochain article est donc trouvé, je tenterai un petite étude cartographique des signatures, en France au XIXe siècle.


Pour terminer, vous pouvez voir ou revoir la vidéo d’Elise :

One thought on “Des signatures pour un nom : 6 générations à la loupe

  1. Merci pour la mention 🙂 ces statistiques sont  très intéressantes, je ne savais pas quelles existaient d’ailleurs ! La présentation des signatures dans l’arbre est une très bonne idée, je m’intéresse moi aussi aux signatures depuis quelques semaines et je me rends compte que cela peut être riche d’enseignements. A bientôt !

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