Juliette naît en 1836, à Verberie, dans l’Oise. Elle est la fille de Jean-Louis Lambert, officier de santé, et de Marie Adrienne Olympe Seron. Elle passe son enfance à Chauny, dans l’Aisne.
A 16 ans, elle épouse l’avocat Alexis La Messine à Bléricourt dans l’Aisne.
Elle publie ses œuvres dès l’âge de 22 ans. Son premier succès sera Idées anti proudhoniennes sur l’amour, la femme et le mariage, virulente défense de George Sand et de Marie d’Agoult.
Veuve à l’âge de 31, elle épouse un an plus tard en secondes noces Edmond Adam, préfet de police (puis député et sénateur inamovible). Juliette tient un salon littéraire à partir de 1871. Pendant plusieurs décennies, elle reçoit écrivains et hommes politiques de premier plan. Très rapidement, il devient l’un des cercles républicains les plus connus.
En 1879, elle fonde « La Nouvelle Revue », une publication bimensuelle. Elle y tient la rubrique de politique étrangère.
Grâce à son salon et son journal, Juliette joue un rôle important dans la vie politique française de la seconde moitié du XIX e siècle.
Sa carrière littéraire est marquée par une cinquantaine d’ouvrages : romans, mémoires, reportages et réflexions politiques, ainsi que des centaines d’articles de presse.
Juliette s’éteint, presque centenaire, au château provençal de Cagnolle, dans le Var.