Elisa naît en 1809 à Nantes. Quelques jours après sa naissance, elle est abandonnée devant la porte de l’hospice des Orphelins de Nantes. Avec l’enfant, un papier sur lequel est écrit : « Elisa, née le 24 juin 1809, non enregistrée aux actes civils. Le ciel et la douce humanité veilleront sur elle. Ses parents seront peut-être assez heureux pour pouvoir la réclamer un jour ». Le commissaire de police lui donne les noms d’Elisa Mercœur. La jeune fille est récupérée par sa mère, Adèle Aumand, à l’âge de deux ans. Son père serait François-Jude Barré.
A 11 ans, elle écrit ses premiers poèmes et une petite histoire « Herminie, ou les avantage d’une bonne éducation ». Cinq ans plus tard, elle publie son premier poème dans Le Lycée Armoricain.
En 1826, elle est admise à l’Académie provinciale de Lyon, dont fait partie un grand nombre d’hommes de lettres (Hugo, Châteaubriand, de Vigny…).
Plébiscitée par la critique parisienne, elle quitte Nantes, s’installe à la capitale et fréquente les salons littéraires. Elle présente une tragédie, Boabdil, à la Comédie Française, mais celle-ci est refusée par son directeur. Elle renoue avec le succès deux ans plus tard avec un roman historique La Comtesse de Villequier.
Souffrant d’une affection pulmonaire, elle décède en janvier 1835 de la tuberculose.