Jeanne RONGIER

Jeanne RONGIER

Jeanne Rongier

Peintre

La vie de Jeanne

Jeanne naît en 1852 à Mâcon en Saône-et-Loire. Son père Claude Marie Amédé Rongier est avocat et maire de Voussac, dans l’Allier entre 1860 et 1868. Sa mère s’appelle Marie Jacques Pontbichet.

D’abord formée par Henri Sénard à Mâcon, elle fréquente ensuite les cours d’Évariste-Vital Luminais et Henri Harpignies, fondateur de l’école de Barbizon, dans la forêt de Fontainebleau.

Elle expose au Salon de Paris à partir de 1869 et devient membre de la Société des artistes français en 1883. Elle reçoit une mention honorable en 1884 et en 1900 à l’exposition universelle, et une médaille de troisième classe en 1887.

L'œuvre de mon choix

Jeanne reçoit une médaille en 1887 pour « L’entrée au couvent« .

Critique dans Le Monde illustré – 1887 (Gallica :

« A l’époque où les vacances se terminent, c’est un sujet d’actualité que celui du charmant tableau qui attirait les regards des amateurs délicats, au dernier Salon.
La scène est simple et familière, et la jeune artiste qui l’a composée en a rendu les moindres détails avec des qualités de sincérité et d’observation fort remarquables.
Dans le parloir, sévère et froid, une famille se parle. Les parents dissimulent leur émotion de leur mieux, en remettant à la garde d’une religieuse, la mère supérieure sans doute, trois fillettes dont les regrets et le chagrin se traduisent d’une façon différente et très curieusement opposée dans sa variété.

La plus grande s’efforce d’être digne, elle se raidit pour ne pas pleurer, mais l’on sent les larmes qui montent ; et un rien les fera déborder; la cadette, anéantie, est sous le coup d’un désespoir muet qui paraît l’accabler ;  ses yeux sont fixés vers la terre avec la morne expression des chagrins sans remède ; enfin, la plus jeune sanglote franchement, en cachant son visage dans les plis de la jupe de la prieure,
et la bonne mère pense que ces douleurs d’enfant seront passagères et que le moindre rayon tarira bien vite la source amère des larmes dans ces jeunes yeux.

Cette scène intime a fourni à Mlle Rongier le motif de la charmante tuile à laquelle nous donnons jourd hui l’hospitalité et dont nos lecteurs auront plaisir à détailler tout le mérite et toute la grâce. »

Entrée au couvent,
Tableau de Jeanne Rongier
Gravure de M. Baude
(Gallica)

Quelques portraits réalisés par Jeanne

Mlle Koch,
Jeanne Rongier,
Musée d’Art et d’Histoire de Melun

Un mousquetaire,
Jeanne Rongier,
Collection privée

Portrait d’un jeune garçon,
Jeanne Rongier,
Musées de Mâcon

Jeanne dans les archives

1852 – Mâcon
Naissance

L'arbre généalogique de Jeanne
Sources
  • Archives :  Filae, AD71, Ad03
  • Bibliothèques : Gallica
  • Wikipedia

One thought on “Jeanne RONGIER

  1. bonjour, bel article , joliment écrit (jourd hui )!!
    Peut être aurions nous souhaité encore plus d’informations sur Melle Rongier , cependant .
    Michel ( documentaliste)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *