Julie FEURGARD (épouse Delance)
Julie Feurgard
épouse Delance
Peintre
Portrait de Mlle Julie Feurgard
(Sous les pommiers),
1886, Louise Breslau,
Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne
La vie de Julie
Julie Feurgard nait en 1859, à Neuilly. Son père, originaire de Saint-Malô, s’appelle Jules-Magloire Feurgard, il est employé au Ministère des Finances. Sa mère Adeline Guillet est née à Poitiers dans la Vienne.
Elle peint dès son plus jeune âge et à 20 ans expose ses premières toiles au Salon des artistes français. Elle se perfectionne aux côtés de Gérôme, Bonnat et Paul Delance, qui deviendra son époux en 1886.
Jusqu’en 1897, les cours de l’École des beaux-arts ne sont pas ouverts aux femmes. Julie s’inscrit alors à l’Académie Julian. Elle y rencontre Louise Catherine Breslau qui réalise son portrait. La toile est exposée au salon de 1886.
Julie décède à l’âge de 32 ans à Paris. Elle laisse une jeune enfant, Alice Delance qui pratiquera l’aquarelle.
L'œuvre de mon choix
En 1888, Julie présente au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts « Les berceaux« , une toile certainement influencée par la maternité. Julie donne naissance en cette fin d’année à son unique enfant, Alice.
Critique de René Delorme (alias Saint-Juirs) dans La République française (Retronews) :
« De l’unité, de l’harmonie, nous en trouvons encore, dans un tableau de Mme Delance-Feurgard qui pourrait prendre pour titre : « la Symphonie en blanc et rose », et qui représente la rangée blanche des berceaux dans une crèche et le jeu des tout petits enfants déposés dans cet asile pendant les heures de travail. Cela est savant, réel, élégant, plein d’heureuses trouvailles et d’un effet charmant. »
Critique d’Edmond Bazire (alias Edmond Jacques) dans L’Intransigeant (Gallica) :
« Du reste, la lumière est aussi la qualité maîtresse de sa femme, Mme Delance-Feurgard, qui sait la faire jouer, dans sa crèche, sur la blancheur des-rideaux et la fraîcheur des figures enfantines. Ses
poupons sont peut-être bien un-peu des poupées. Mais l’ensemble de sa toile claire est charmant. »
Les berceaux,
1888, Julie Feurgard,
Musée des beaux-arts de Brest
Autres œuvres de Julie
Mariage à la campagne,
1884, Julie Feurgard,
Musée des beaux-arts de Brest
Julie Marie dans les archives
Sources
- Archives : Filae, AD75, AD92, AD95
- Musées : Beaux-Arts de Brest, Beaux-Arts de Lausanne
- Bibliothèques : Gallica, Retronews
- Wikipedia
Comment pourrait-on savoir les causes du décès de Julie Feurgard?