#ChallengeAZ – Rhumatisme
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Ce soir, vous sortirez certainement pour la Fête de la Musique, vous danserez peut-être… enfin si vos articulations le permettent 😉
Sinon lisez la dernière page de votre gazette préférée, vous y trouverez certainement un remède approprié !
La publicité dans la presse
(Toutes les annonces citées dans cet article sont issues de la dernière page du Petit Journal du 11/04/1885 – source : Retronews)
A partir de 1828, et sous l’impulsion d’Émile de Girardin (fondateur de « La Presse »), l’utilisation progressive de la publicité permet de baisser considérablement le prix des journaux et des abonnements. La quatrième page devient alors dédiée à la publicité commerciale déclinée sous différentes formes d’annonces.
A la fin du XIXe siècle, des annonces médicales et pharmaceutiques douteuses envahissent l’espace publicitaire, incitant le public à l’auto-médication à partir de remèdes secrets ou spécialités pharmaceutiques. Certaines apportent également des témoignages de ceux qui ont essayé le remède pour persuader davantage le lecteur (voir ci-dessus). Les propos tenus vantent à chaque fois l’espoir d’une guérison rapide, pour une ou plusieurs maladies.
Dans l’édition du 11 avril 1885, je relève 15 annonces liées à des remèdes miracles, parmi lesquels un sirop dépuratif du sang et des pilules pour soigner cancers et tumeurs :
La généalogie dans la publicité de presse ?
Dans la deuxième annonce, de nombreux témoignages sont apportés pour promouvoir les traitements de L.-G MOESSINGER. Parmi eux, celui de FERRAND-SARRE, bonnetier à Clesles, pour une « névralgie sciatique ». La seule famille de la commune à posséder ces deux patronymes est celle déjà citée dans la lettre B du #ChallengeAZ constituée d’Albert FERRAND et de Mathilde SARRE mes sosa 42/43 (pourtant jeunes en 1885, 30 ans à peine…)
Source : Feyel, Gilles. « Presse et publicité en France (XVIIIe et XIXe siècles) », Revue historique, vol. 628, no. 4, 2003, pp. 837-868.
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