Blanche MORIA

Blanche MORIA

Blanche Moria

Sculptrice

La vie de Blanche

Blanche naît à Paris en 1859. Ses parents sont Henri Théodore Moria et Adèle Philipine Petit. Les origines de Blanche sont exclusivement parisiennes sur 4 générations.

Elève de Chapu, puis de Mercié à l’Académie Julian (ouverte aux femmes), elle est guidée, pour la gravure en médaille, par Chaplain. De concert avec Mme Bertaux, elle lutte pour obtenir l’entrée des femmes à l’Ecole des Beaux-Arts.

Elle intègre la Ligue française pour le droit des femmes, et rédige un article sur les femmes artistes dans le recueil « Cinquante ans de féminisme » (à lire sur Gallica). Plusieurs de ses œuvres illustrent l’éducation et l’émancipation des femmes.

Blanche Moria devient professeur de dessin au Lycée Molière de Paris puis de sculpture. Elle prend part à de nombreux Salons et expositions à Tunis, Rouen, Paris, Londres ou Saint-Petersbourg et sa carrière est récompensée de nombreux prix. En 1900, pour « l’Eternel Sphinx », elle reçoit le prix Eugène Piot, d’une valeur de 2 000 fr, destiné à récompenser une sculpture représentant un enfant nu de huit à quinze mois. L’Etat lui commande et achète également plusieurs œuvres.

L'œuvre de mon choix

Critique dans La Jeune fille – 1900 (Gallica :

« Mlle Moria nomme Vers l’infini, un haut relief tombal, en marbre, qui représente, grandeur nature, une mère qui cherche à retenir un ange qui lui enlève son enfant ; le sujet est bien dessiné, bien compris, et surtout sculpté avec vigueur et talent. »

Critique dans La Liberté – 1911 (Gallica :

« Nous ferons d’abord une visite à la salle où Mlle Moria a réuni quelques-unes de ses oeuvres, un bas-relief du sentiment le plus élevé, Vers l’Infini, une charmante figure d’adolescent, un groupe qui séduit par son intimité, la Leçon de botanique,
et des portraits, où la physionomie est très finement étudiée. »

Vers l’infini, bas-relief
Blanche Moria,
Nantes, Cimetière La Bouteillerie

Autres œuvres

La leçon d’histoire naturelle,
Blanche Moria,
Paris, lycée Molière

La femme, 1902
Blanche Moria,
Gallica

Étude,
Blanche Moria,
Plaque en bronze argenté
Collection privée

Blanche dans les archives

1859 – Paris
Naissance

1926 – Paris
Décès

L'arbre généalogique de Blanche Moria
Sources
  • Archives :  Filae, AD75, FamilySearch
  • Bibliothèques : Gallica
  • Dictionnaire des féministes
  • Wikipedia

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