Julia Allard
Julia Allard
épouse d'Alphonse Daudet
Les parents de Julia
Jules René Allard, originaire de Pontivy, dirige une société de fabrication et de vente d’appareils de chauffage à Paris. En 1839, il est condamné à six mois de prison pour impressions clandestines d’un numéro du Moniteur Républicain.
Léonide Navoit est issue d’une famille « embourgeoisée ». Son père, Jacques, est un instituteur ayant fait fortune en fondant un cabinet de généalogie, à Paris, dans les années 1830. En 1842, il achète un château à Vigneux et devient maire de la commune.
René et Léonide se marient en 1843. Ensemble ils publient un recueil de vers « Les marges de la vie » :
Le Présent : revue hebdomadaire de la littérature et des beaux-arts (Gallica)
L’enfance d’une parisienne
(Gallica)
Une vie dédiée aux lettres
Fréquentant les milieux littéraires avec ses parents, Julia se passionne pour l’écriture et se révèle femme de lettres. A 20 ans, elle a déjà publié plusieurs poèmes dans la revue « L’Art ». Poétesse, elle prend le patronyme de sa grand-mère maternelle Marguerite Tournay. Critique littéraire, elle écrit également sous le nom de Karl Steen.
Elle rencontre Alphonse Daudet en 1865 et l’épouse en 1867. Ensemble ils ont trois enfants : Léon, Lucien et Edmée. Julia devient sa collaboratrice
A Paris, lors de ses célèbres salons du jeudi, Julia reçoit de nombreux écrivains comme Emile Zola et Guy de Maupassant.
Léon Daudet, son fils aîné épouse Jeanne Hugo, la petite fille de Victor Hugo.
Julia meurt dans son château de à Chargé (37), en 1940, à l’âge de 95 ans.
Julia dans les archives
Sources :
– Les parlementaires de la Seine sous la Troisième République, de Jean-Marie Mayeur, Arlette Schweitz (Google books)
– Geneanet : 0419381