Marie naît en 1811 à Quintigny, dans le Jura. Elle est la fille de Désirée Charve et Charles Nodier, célèbre écrivain bisontin, futur chef de file du Romantisme. Il tient un salon à l’Arsenal, un cercle littéraire où se retrouvent les premiers romantiques dès 1823.
Son père se charge de lui offrir une éducation irréprochable. Elle apprend très jeune à lire et à écrire. A l’Arsenal, elle rencontre poètes, peintres, musiciens et philosophes. Elle devient la Muse du salon, « Notre-Dame de l’Arsenal », disait Hugo. Elle brille par sa joie de vivre, son éclat et son talent.
En 1830, elle épouse Jules Mennessier. Un an plus tard, elle publie sa première œuvre, Mélodies romantiques. Elle y met en musique des poèmes de Hugo, Guttinguer, de Vigny…
En 1836, elle participe au recueil La Perce-neige, une œuvre collective qui rassemble des textes d’amis poètes et écrivains. Marie y propose un poème «Pour endormir ma fille».
Elle est également romancière, nouvelliste et biographe. En 1867, paraît Charles Nodier : épisodes et souvenirs de sa vie, une livre où elle retrace la vie de son père au travers de souvenirs.
Marie produit peu , elle publie dans des revues et privilégie la collaboration. Elle se soucie peu de sa carrière littéraire et favorise sa vie de famille. Elle écrit pour le plaisir et non pour acquérir la célébrité.
Elle s’éteint en 1894, à Fontenay-aux-Roses.